Le soir, Gaïa aime se maquiller et danser lors des « dix minutes du peuple », une émission quotidienne lancée par des jeunes sur Facebook pendant toute la durée du confinement.

L’endroit préféré de Gaïa. Lors de nos promenades, elle veut toujours revenir ici. Elle aime les troncs d’arbres sur lesquels elle peut grimper. En face, un terrain vague sert de stockage de cailloux et de gravas à la commune.

Rencontre avec des voisines du village lors de notre balade quotidienne. Alors que nous discutons, Gaïa veut surtout continuer à marcher pour aller à son « endroit préféré ».

Après une chute, Gaïa a les larmes aux yeux. Elle ne s’est pas fait mal mais est contrariée. Le temps maussade et froid n’aide pas. C’est un jour triste.

Nous profitons de cette période particulière où le temps semble s’être arrêté pour le prendre, ce temps. Ainsi, nous accompagnons d’autant plus Gaïa vers son autonomie.

Gaïa commence à se laver seule. Alors qu’elle rechigne toujours à aller à la douche, elle adore ça une fois dedans et reste de longues minutes sous l’eau chaude.

Une contrariété ou une frustration a déclenché une colère chez Gaïa. Elle veut alors me taper avec son « bâton » en plastique, en vain.

Premier jour d’école à la maison. Il n’aura fallu que deux jours aux instituteurs pour s’organiser et proposer des fiches d’activités. Nous essayons de reproduire les rituels de classe de Gaïa : date du jour, compter, apprendre un nouveau mot.

Nous voyons parfois des chevreuils sur la colline en face de la maison. Durant cette période particulière, nous ne regrettons pas notre choix d’avoir quitté la ville pour la campagne.

Cette première journée de soleil et de chaleur nous permets de réaliser nos semis de légumes. Gaïa prend bien soin de les arroser avant la mise en terre au mois de mai.