Confinée

Jeudi 12 mars 2020, le gouvernement annonce une fermeture totale de l’ensemble des écoles françaises à partir du 16 mars. Arrivé de Chine quelques semaines auparavant, le nouveau coronavirus, la COVID 19, a frappé la France.
Face à ce virus très contagieux et se développant parfois sous une forme grave, voire mortelle, le président Macron décide d’une période de confinement afin, entre autre, d’éviter une saturation des services hospitaliers peu équipés pour affronter cette situation de crise sanitaire.
Au départ fixée à quatre semaines, le chef de l’État l’étendra jusqu’au 11 mai, soit près de deux mois.
Une attestation de sortie est obligatoire pour tout déplacement, qu’il s’agisse des besoins alimentaires, médicaux, professionnels, etc. La population est limitée à une heure de sortie quotidienne sur un kilomètre pour ses « activités physiques ».
Les rassemblements, les regroupements, même entre amis ou en famille sont interdits. Toutes activités « non essentielles à la nation  » sont suspendues.
Comme la majorité des français.e.s, Gaïa, quatre ans et demi, est astreinte à ce confinement.
En ce qui concerne ses contacts avec le monde extérieur, elle se contente des appels vidéos avec les proches, de son heure de classe hebdomadaire en visio et des rencontres hasardeuses de quelques habitants du village lors de nos balades.
Nous essayons de rythmer les journées de Gaïa avec diverses activités dans l’idée de continuer à lui offrir un contexte de vie sécurisant.
Elle s’adapte de suite à cette situation et nous permet de ne pas voir passer le temps, ce temps si précieux partagé en famille.