Ces métiers oubliés

L’artisanat en France, c’est plus de 250 métiers répartis sur quatre secteurs d’activités : l’alimentation, le bâtiment, la production et le service.
Présent sur l’ensemble du territoire, c’est un acteur de la vie locale. Par son activité, il dynamise l’économie, l’emploi et joue un rôle essentiel en faveur du service de proximité.
Si l’on connaît la grande majorité des métiers, certaines activités sont inconnues du grand public et sont devenues très rares dans l’hexagone.
L’absence d’école enseignant certains métiers, les coûts de production moins élevés dans les pays émergents, le désintérêt de la jeunesse pour les travaux manuels ou, tout simplement, le manque de connaissance du grand public, sont autant de raisons qui font la rareté de ces activités.

Travaillant la plupart du temps seul, ou en équipe réduite, ces hommes et femmes ont fait de leur plaisir leur activité professionnelle.
Qu’ils soient horloger, héraldiste, bottier ou noteur, tous sont des passionnés qui ne changeraient pour rien au monde de situation. C’est grâce à eux, toujours prêts à enseigner leur savoir-faire à autrui, que ces métiers oubliés ne deviennent pas des métiers disparus.

  • Philippe Prutner
    Installé comme artisan depuis 1970, Philippe est aujourd’hui l’un des derniers mécaniciens horlogers de France. Alors qu’il aurait déjà pu partir à la retraire, il continu à exercer sa passion.
  • Francis Migeon
    Ils ne sont plus que cinq en France, dont Francis et son fils Benoît. Son métier consiste essentiellement à restaurer les pièces en ivoires des particuliers, mais il lui arrive aussi de créer des pièces uniques avec de vieux stocks qu’il possède.
  • Michel Lorenzi
    Michel, Maître d’Art en moulage, a hérité de la tradition familiale perpétuée de père en fils depuis 1871. Il fabrique des statues pour les lieux publics, comme par exemple celles que l’on peut voir à l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, il travaille moins à l’atelier, laissant l’équipe qu’il a formé s’occuper de la fabrication.
  • Philippe Dehaye
    Collectionneur de voitures anciennes depuis plus de 30 ans, Philippe s’est spécialisé dans la restauration de boiseries automobiles. Depuis la fin des années 90, des clients du monde entier font appel à ses services pour retrouver la beauté d’origine de leurs voitures.
  • Gérard Desquand
    An mil, l’héraldique prend naissance dans la tradition féodale et les armoiries se multiplient. An deux milles, Gérard perpétue la tradition en écrivant les mémoires familiales sur des bijoux armoriés.
  • Michel Heurtault
    Michel réparait déjà les parapluies lorsqu’il était enfant, c’était son jeu. Quelques années plus tard, il a réalisé son rêve en ouvrant son atelier spécialisé dans la restauration et la fabrication de ces objets.
  • Gilles Chabrier
    Cette technique permet de créer des sculptures en 3 dimensions, contrairement aux anciennes techniques qui permettaient de créer uniquement de la deux dimensions. Gilles travaille dans son atelier familial crée par son grand-père. Son fils travaillant avec lui, l’atelier va rentrer dans sa 4ème génération.
  • Marie-Claude Steger
    Passionnée de mécanique et de phonographe, Marie-Claude a ouvert sa boutique il y a 40 ans, dans une ancienne boucherie de Saint-Ouen. Étant pratiquement seule à exercer cette activité, elle restaure et répare les phonographes pour le plus grand bonheur des amateurs de 78 tours.
  • Pierre Corthay
    Depuis toujours passionné de cuir, c’est à l’âge de 16 ans que Pierre décide de s’engager dans les Compagnons du Devoir. Aujourd’hui mondialement connu, il fait partie d’un des derniers bottiers de France à travailler entièrement à la main.
  • Sylviane Dugas
    Depuis 1976, Sylviane redonne vie à de vieilles poupées. Installée depuis près de 15 ans à Paris, avec Camille qui lui, restaure les automates, elle fait partie de ces dernières personnes à restaurer ces si belles pièces.
  • Pierre Charial
    Le noteur est un musicien-artisan qui réalise des supports en cartons ou papiers perforés destinés à faire jouer des instruments de musique automatiques. C’est en 1975 que, un peu par hasard, Pierre commence à s’intéresser à cette activité qu’il exerce toujours.
  • Philippe Martial
    Ce métier consiste à habiller une boite ou un livre avec du cuir. Philippe est artisan depuis 1971 et son activité est complétée par la dorure sur cuir et la reliure.